Vous vous êtes peut-être déjà demandé quand peut-on voir des orques à Tarifa ? Pour faire court, on peut dire sans se tromper que le meilleur moment est au plus fort du passage du thon rouge par le Détroit, en plein été. Mais une réponse plus nuancée considère que la probabilité dépend du vent, des marées, et surtout, donc, du mouvement du thon rouge, la principale proie de la sous-population ibérique d’orques. C’est pour cette raison que de nombreuses sociétés locales concentrent leurs excursions en mer spécifiques pour voir les orques sur les mois où la migration est la plus forte, afin d’augmenter la probabilité d’en rencontrer.
Les orques ibériques constituent une population à la fois très réduite et particulièrement singulière, qui se déplace entre le golfe de Cadix, le Détroit et le pourtour atlantique de la péninsule ibérique, à la poursuite du thon rouge. Cette sous-population classée comme étant en danger critique d’extinction (IUCN) n’est formée que par une quarantaine d’exemplaires, et il est donc particulièrement important de respecter une approche responsable, en choisissant des opérateurs qui adoptent une pratique vertueuse envers les espèces observées.
Malgré tout, il ne faut pas oublier que nous parlons de faune sauvage : il ne peut jamais y avoir de garantie absolue de les voir. Les probabilités augmenteront considérablement si vous réservez plusieurs jours de suite, notamment avec des sorties en horaires matinaux, quand la mer offre de meilleures conditions et quand l’activité de chasse des orques est la plus intense.
Dans les paragraphes suivants nous vous expliquerons plus en détail comment vivent les orques, quelles sont leurs habitudes et leur longévité ; nous vous dirons également où voir des orques en liberté en Espagne et ailleurs ; et surtout à quel moment vous aurez le plus de chance de voir des orques lors d’une sortie en mer à Tarifa. Si vous êtes intéressé par ce genre d’observation, n’oubliez pas de réserver votre logement à Tarifa suffisamment à l’avance, car la plupart de ces activités se produisent lors de la haute saison de tourisme et les options de villégiature sont alors rapidement saturées.
Qu’est-ce qui rend les orques si particulières ?
L’orque (Orcinus orca) est le plus grand dauphin de la planète, un super-prédateur marin avec des sociétés matriarcales complexes et des cultures alimentaires différentes selon les populations. Plus populairement connues sous le nom de « baleines tueuses » (une traduction erronée de l’anglais“killer whale”), elles appartiennent en réalité à la famille des dauphins océaniques.
À l’échelle mondiale, l’UICN ne dispose pas de données suffisantes pour dresser une cartographie générale de la situation de l’espèce. Ceci est dû notamment à la variation qui existe entre les écotypes, et à la difficulté de réaliser des recensements précis. Il n’en reste pas moins que plusieurs populations locales – comme c’est le cas pour l’Ibérique – se trouvent actuellement bel et bien confrontées à une situation critique qui menace leurs chances de survie.
Caractéristiques physiques et sociales
Les orques sont des animaux très intelligents, utilisant des systèmes de communication particulièrement sophistiqués. Chaque population a son propre « dialecte » ainsi que ses techniques de chasse, transmises de génération en génération. Les mâles peuvent atteindre 8-9 mètres de long et peser jusqu’à 6 tonnes alors que les femelles, plus petites, atteignent environ 7-8 mètres.
Elles vivent en groupes familiaux stables, dirigés par des femelles matriarches. Les liens sociaux sont si développés qu’il est très rare que les individus abandonnent le groupe qui les a vus naître : ils y évoluent normalement toute leur vie durant.
Que mangent les orques ?
Le régime alimentaire des orques varie drastiquement en fonction de l’écotype et de leur localisation géographique. Dans le Détroit de Gibraltar, les orques ibériques ont une nourriture particulièrement basée sur le thon rouge (Thunnus thynnus), l’une des espèces les plus emblématiques de la Méditerrannée. Ce lien écologique explique pourquoi le meilleur moment pour observer des orques coïncide précisément avec le passage du thon en été.
D’autres populations d’orques chassent aussi des phoques, des lions de mer, des raies, des poissons plus petits – voire même d’autres baleines. Cette diversité alimentaire reflète l’extraordinaire capacité d’adaptation – et d’apprentissage – des orques.

Combien de temps vivent les orques?
L’espérance de vie des orques, considérable, varie en fonction du sexe. Les mâles vivent généralement entre 30-60 ans – la moyenne étant de 50 ans. Les femelles, quant à elles, ont une longévité exceptionnelle : elles peuvent atteindre les 50-90 ans, certaines études augurant même qu’elles peuvent parfois dépasser le siècle de vie.
Les femelles connaissent la ménopause, un phénomène extrêmement rare dans le règne animal (uniquement partagé par les humains, les baleines-pilotes et les bélugas), et qui permet aux matriarches plus âgées de jouer un rôle déterminant dans la transmission de savoir et la survie du groupe.
Combien d’exemplaires d’orques y a-t-il au monde ?
Aucun recensement mondial définitif n’a pu être établi, et la UICN maintient la classification de « Données insuffisantes » en ce qui concerne l’espèce dans son ensemble. Quelques estimations scientifiques situent toutefois la population mondiale autour des 50 000 exemplaires, même si ces chiffres doivent être pris avec précaution au vu des difficultés méthodologiques rencontrées.
En ce qui concerne le Détroit de Gibraltar, ce qu’il faut savoir c’est que la population ibérique des orques qui s’y trouve est extrêmement réduite (il y a environ 40 exemplaires identifiés) et sa conservation est considérée comme prioritaire au niveau européen. Littéralement, chaque orque est importante
Où voir des orques en liberté ?
Si vous rêvez de pouvoir observer des orques dans leur milieu naturel vous trouverez ci-dessous les meilleures destinations du monde entier – avec chacune sa référence de saison optimale :
Europe
- Tarifa et le Détroit de Gibraltar (Espagne): La meilleure option de la péninsule Ibérique. La saison optimale est associée au thon rouge aux mois de juillet et août. Plusieurs sociétés spécialisées proposent des excursions maritimes de 3 heures destinées spécifiquement à leur recherche.
- Tromsø et Skjervøy (Norvège): Durant la saison qui va de fin-octobre jusqu’à janvier, quand les harengs remontent vers les fjords norvégiens. Le cadre déjà spectaculaire des paysages arctiques peut alors aussi s’illuminer d’aurores boréales.
- Péninsule de Snæfellsnes – Ólafsvík (Islande): La saison optimale va depuis la fin de l’hiver jusqu’au printemps (mars – juin). Les orques poursuivent les bancs de harengs dans les eaux islandaises.
Amérique
- Johnstone Strait – Vancouver Island (Canada) : La meilleure saison y va de l’été jusqu’au début de l’automne (juillet-septembre). Les orques qui vivent dans le Nord du Pacifique suivent le saumon dans sa migration.
- Presqu’île de Valdès (Argentine): L’un des spectacles les plus impressionnants de la planète. Aux mois de mars – avril, à marée haute, les orques y pratiquent l’échouage volontaire pour atteindre les loups de mer sur la rive, une technique de chasse unique enseignée par les mères à leurs petits.
- Îles de San Juan (Washington, États-Unis.): L’observation y est possible de mai à septembre. Présence fixe de trois troupeaux, bien étudiés et suivis.
Océanie
- Nouvelle Zélande (golfe de Hauraki et Kaikoura): Observation possible toute l’année. Les orques néo-zélandaises se nourrissent principalement de raies et de squales, un régime alimentaire qui inclut le grand requin blanc.
- Bremer Bay (Australie Occidentale): On y trouve l’un des plus grands rassemblements d’orques de la planète entre janvier et avril, quand elles viennent s’y alimenter dans le canyon sous-marin.
Où trouver des orques en Espagne?
Comme nous l’avons indiqué précédemment, En Espagne les orques se concentrent principalement dans le golfe de Cadix et le Détroit de Gibraltar, où elles se déplacent en fonction des mouvements migratoires du thon rouge. C’est en effet en suivant sa proie que cette petite population évolue entre les eaux espagnoles, portugaises et marocaines.
Au cours de ces dernières années (plus concrètement depuis 2020) des interactions inhabituelles avec les embarcations ont été constatées tout au long de la façade atlantique de la péninsule Ibérique, y compris en Galice et sur la côte de Cantabrie. Suite à ces rencontres des protocoles spécifiques de navigation ont été mis en place, en fonction des saisons, de façon à protéger aussi bien les orques que les navigateurs.
Le phénomène des interactions
Les interactions avec les embarcations – qui sont principalement le fait de jeunes orques – ont suscité quelques inquiétudes, donnant lieu à un débat scientifique. Les experts pensent qu’il pourrait s’agir d’un comportement socialement appris, dont l’origine serait un ou plusieurs événements traumatiques occasionnés par un bateau. Les autorités maritimes espagnoles et portugaises disposent de protocoles actualisés pour gérer ces interactions.
Si vous prenez la mer avec un bateau privé n’oubliez jamais de consulter les recommandations officielles ; arrêtez le moteur si vous rencontrez des orques, et évitez tout type d’approche active. Dans le but de garantir leur bien-être, l’observation des cétacés est soumise à un cadre légal.
Quand peut-on aller observer les orques à Tarifa ?
La période optimale pour maximiser vos chances de voir des orques à Tarifa est en juillet et en août, les mois qui correspondent au point d’orgue de la migration du thon rouge dans le Détroit de Gibraltar. Pendant ces quelques semaines, les sociétés spécialisées programment des excursions spécifiquement dédiées à l’observation des orques, en général le matin (départ habituellement prévu entre 8h et 9h) et d’une durée d’environ 3 heures.
Facteurs qui influencent l’observation
- Le vent: Le Levante (vent d’est) peut compliquer les excursions et réduire la visibilité en mer. Les jours où souffle le Poniente (vent d’ouest), et quand le temps est calme, sont généralement plus favorables.
- Les marées: Les courants du Détroit peuvent varier en fonction des phases lunaires, ce qui a une répercussion sur le mouvement des thons.
- Le déplacement du thon rouge: Les orques poursuivent leurs proies. Plus la présence et l’activité des thons rouges est forte, et plus il y a de chances de localiser les orques.
Recommandations pour mettre toutes les chances de votre côté
- Réservez plusieurs jours: le plus sûr est de réserver 2-3 jours consécutifs d’excursions afin de compenser le facteur d’imprévisibilité propre à la faune sauvage. Ainsi, si un jour les conditions ne sont pas optimales ou si les orques n’apparaissent pas, vous aurez davantage d’opportunités.
- Soyez flexibles sur les dates: si vous pouvez choisir, renseignez-vous auprès des sociétés d’excursions sur quels jours les observations ont été les plus fructueuses dernièrement. Certaines entreprises consignent un compte-rendu journalier actualisé des sorties.
- Privilégiez les départs matinaux: les premières heures de la journée sont généralement celles qui garantissent de meilleures conditions de navigation (avec moins de vagues et de vent), et aussi celles qui concentrent la plus forte activité de chasse des orques.

Que se passe-t-il s’il n’y a pas d’orques?
Les sociétés sérieuses ajustent leurs horaires et itinéraires en fonction du registre du jour précédent, ainsi que des communications entre embarcations. Dans le cas où les orques ne peuvent pas être localisées l’excursion se reporte à l’observation des autres espèces habituellement présentes dans le Détroit :
- Grand dauphin (Tursiops truncatus): Observation presque garantie
- Dauphin commun (Delphinus delphis): Très fréquent en grands groupes
- Baleine pilote (Globicephala melas): Habituelle toute l’année
- Cachalot (Physeter macrocephalus): Présence occasionnelle, le plus souvent l’été
- Rorqual commun (Balaenoptera physalus): Le deuxième plus grand mammifère de la planète, présent dans le Détroit
Choisissez une société responsable
Il est fondamental d’opter pour des entreprises engagées dans la conservation des espèces et de l’environnement, et qui respectent scrupuleusement les protocoles suivants :
- Codes de conduite relatifs à l’observation des cétacés
- Briefings informatifs préalables à l’embarquement
- Distances minimum de sécurité
- Limitation de la durée de l’observation pour chaque groupe
- Formation spécifique des capitaines et des guides
- Collaboration avec des projets scientifiques de photo-identification
Des sociétés telles que FIRMM ou Turmares travaillent activement aux côtés des chercheurs, et respectent des protocoles rigoureux d’observation responsable.
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